Dans cette contribution nous présenterons une réflexion sur la nature du passé simple (PS).
Nous tenterons de montrer qu'il ne s'agit plus d'un temps mort, exprimant uniquement un passé éloigné, mais d'un temps dont les emplois sont variés tout en conservant ses valeurs intrinsèques en langue: temps perfectif, héritier du parfait latin et de l'aoriste grec. En fait, les effets de sens, comme le dirait Guillaume ou les emplois discursifs montrent une série de péculiarités, qu'on va essayer de justifier tout en revisant les dernières approches du problème. On essaiera de le comparer avec son homologue espagnol le preterito simple. Malgré les différences, on peut avancer cependant, que tous les deux ont une nature commune. L'aspect perfectif, global et non sécant s'impose à la lecture exclusivement temporelle, puisqu'ils possèdent un "doublon" roman, le passé composé (PC) et le pretérito compuesto .
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados