Education policy for migrant children theoretically depends on the centralised regulation of immigration and schooling. In reality, however, it is neither coherent nor homogeneous, because of the contradictory logics running through it. The democratic-liberal logic insists on the tradition of welcoming in the French school system, while the repressive logic emphasises the political imperative of regulating migratory flows. This dissonance in the regulatory model is a source of conflicting interpretations on the part of the stakeholders, producing different institutional arrangements in each regional education authority. Four regional-level state authorities are studied on the basis of six main factors: the institutional positioning of the authorities, the number of support hours planned per child, the degree and format of inclusion envisaged, the subjects chosen to promote this inclusion, the age considered to define the right to schooling and the type of school offer corresponding to this age, and finally the links between support systems and specialised teaching. These factors give rise to specific institutional arrangements that define the ways in which the actors are coordinated and the rules governing local education procedures.
La politique éducative à l’égard des enfants migrants dépend théoriquement d’une réglementation centralisée en matière d’immigration et de scolarisation. Mais dans les faits, elle n’est ni cohérente ni homogène car traversée par des logiques contradictoires. L’une démocratique-libérale insiste sur la tradition hospitalière de l’école française, l’autre sécuritaire-répressive met l’accent sur l’impératif politique de réguler les flux migratoires. Cette dissonance du modèle réglementaire au fondement de la politique de l’État est source de conflits d’interprétation de la part des acteurs concernés, produisant des agencements institutionnels à l’échelle académique. Quatre académies sont étudiées à partir de six paramètres principaux : le positionnement institutionnel des autorités académiques, le volume d’heures de soutien prévu par enfant, le degré et le format d’inclusion envisagés, les disciplines choisies pour favoriser cette inclusion, l’âge considéré pour définir le droit scolaire et le type d’offre scolaire référée à cet âge et enfin les modalités de lien envisagés entre les dispositifs de soutien et l’enseignement spécialisé. Ces paramètres sont à l’origine d’arrangements institutionnels spécifiques qui définissent les modes de coordination des acteurs et les règles des fonctionnements pédagogiques locaux.
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