Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Le mariage au service de deux rois législateurs : les Siete Partidas (1265) d’Alphonse X et Le Livre au Roi (1200) d’Aimery de Lusignan: Analyse comparative d’anthropologie historique

    1. [1] Université Bar Ilan (Israël)
  • Localización: E-Spania: Revue électronique d'études hispaniques médiévales, ISSN-e 1951-6169, Nº. 36, 2020 (Ejemplar dedicado a: Historiografía asturiana del siglo IX / Las Siete Partidas / Traduire pour convaincre dans l’Espagne du Moyen Age et du Siècle d’Or)
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • español

      La fuerte afinidad del papel atribuido al matrimonio en el Libro al Rey de Aimery de Lusignan (hacia 1200), tratado de derecho del Reino latino de Jerusalén, y en Las Siete Partidas es lo que constituye el objeto de mi análisis. A pesar de las diferencias cronológicas, geográficas y de la gran disparidad de ambos textos legislativos en cuanto a su carácter (civil y general, y el mucho más limitado feudal) y su contenido textual, alcance e influencia respectivos, me propongo hacer el paralelo entre ellos, en cuanto a la centralidad del matrimonio y su instrumentalización por los reyes que lo iniciaron. Se debe atribuir la centralidad del tema del matrimonio en las Partidas, y su importancia fundamental en el Libro al Rey, al hecho de que los dos monarcas que tomaron la iniciativa de la redacción de estos tratados de derecho comprendieron hasta qué punto el matrimonio era un instrumento capital a su disposición para socavar la preeminencia de las familias y consolidar su poder feudal y su poder monárquico. Aimery de Lusignan y Alphonse X decidieron a su vez, y de manera diferente, instrumentalizar ese pilar de la vida social y utilizarlo en sus estrategias para limitar los contrapoderes de sus propios reinos. Se trata principalmente, para el caso del rey del Reino latino de los grandes feudatarios, y en el del rey de Castilla y León, de las familias patricias y nobles del reino. Utilizaron pues dicho rito de paso, capital para las familias y para la sociedad en su conjunto, como « caballo de Troya » para afirmar y consolidar su preeminencia en sus respectivos reinos.

    • français

      C’est la forte affinité du rôle attribué au mariage dans le Livre au Roi d’Aimery de Lusignan (vers 1200), traité de droit du Royaume Latin de Jérusalem, et dans les Siete Partidas qui fait l’objet de mon analyse. Malgré les différences à la fois chronologiques, géographiques et la forte disparité de ces deux textes législatifs en ce qui concerne leur caractère (l’un civil et général, l’autre féodal et beaucoup plus limité) et leur contenu textuel, leur envergure et influence respective, je me propose de faire le parallèle entre eux, quant à la centralité du mariage et son instrumentalisation par les rois qui en ont été les initiateurs. On doit attribuer la centralité du sujet du mariage dans les Partidas, et son importance fondamentale dans le Livre au Roi, au fait que les deux monarques qui ont pris l’initiative de la rédaction de ces traités de droit ont compris à quel point le mariage est un instrument capital à leur disposition afin de miner la prééminence des familles et de consolider leur puissance féodale et leur pouvoir monarchique. Aimery de Lusignan et Alphonse X ont chacun à leur tour, et de manière différente, décidé d’instrumentaliser ce pilier de la vie sociale et de s’en servir dans leurs stratégies de limitation des contre-pouvoirs de leurs royaumes. Il s’agit principalement dans le cas du roi du Royaume Latin des grands feudataires, et dans le cas du roi de Castille et de Léon, des familles patriciennes et nobles du royaume. Ils ont ainsi utilisé ce rite de passage capital pour les familles et la société toute entière, comme « cheval de Troie », afin d’affirmer et d’affermir leur prééminence dans leurs royaumes respectifs.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno