Partant du constat qu’une alimentation énergétiquement dense (gras/sucré) semblait être privilégiée par un public souffrant d’addiction, ce travail a pour but d’explorer la question de l’alimentation dans le soin en addictologie. En utilisant un questionnaire, créé pour cette enquête, ce travail propose de comparer les habitudes et les préférences alimentaires d’un groupe de 54 hommes divisé en trois populations; chacune ayant une problématique addictive spécifique (nulle/stabilisée/sévère). Les résultats confirment les hypothèses que plus un patient-usager serait acteur de sa prise en charge, moins il favoriserait une alimentation riche en calories et dense, et plus il favoriserait une alimentation équilibrée. Plus la problématique addictive serait critique, plus la consommation d’aliments sucrés/gras serait privilégiée. Plus l’alimentation serait variée et diverse, moins l’addiction chez le patient-usager serait prégnante.
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