Depuis 2005, l’école est inclusive : les enfants qui ont des troubles du langage sont inclus en cours ordinaires, tout comme les allophones sont scolarisés, le plus rapidement possible, avec les natifs. L’acronyme EBP pour désigner les « élèves à besoins particuliers » qui sont en situation de handicap ou qui ne maitrisent pas le français, crée une confusion dans la distinction des difficultés. Le personnel enseignant, peu formé au handicap et à la prise en charge du public allophone, peut confondre les difficultés linguistiques ou ne pas repérer les troubles langagiers des allophones. Au regard de notre corpus de thèse, nous montrons dans cet article que les tests de positionnement à l’arrivée sur le territoire ne permettent pas une prise en charge efficace des apprenants allophones dys
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