Dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, controversistes païens et chrétiens s’envoient au visage le reproche de croire à des fictions ridicules, des « fables » tout juste bonnes pour les enfants ou les simples d’esprit. À la Renaissance, le reproche païen remonte logiquement à la surface et va devenir un leitmotiv de la « libre pensée » antichrétienne. De ce progrès, les années 1530 semblent marquer, en France, une étape décisive : Rabelais et Des Périers y sont étroitement associés.
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