Dans un contexte de mondialisation propice aux mobilités en tous genres, le domaine des études supérieures ne fait pas exception. Comme le rappellent Mangiante et Parpette (2011, p.5), la part des étudiants étrangers en France représente aujourd’hui 15% des inscrits dans les universités, avec une nette accélération ces dernières années.
Cette situation sans précédent ne manque pas d’interroger les recherches actuelles en didactique du français langue étrangère, ouvrant la réflexion à un nouveau sous domaine :
le français sur objectifs universitaires, qui n’est pas d’ailleurs limité au contexte national dans la mesure où les cursus bilingues et les enseignements de niveau supérieur donnés en français à l’étranger sont également concernés. Si l’on perçoit bien les motivations institutionnelles qui contribuent à l’émergence du français sur objectifs universitaires, comme par exemple la crainte qu’une maîtrise insuffisante de la langue soit un facteur d’échec et donc d’engorgement de certaines filières, il n’en demeure pas moins que le champ de réflexion didactique ouvert par cette nouvelle donne est en voie de définition comme nous le montrerons dans cette contribution.
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