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Vers un transhumanisme avec la lentille bifocale d'André et Simone Schwarz-Bart

    1. [1] University of Antwerp

      University of Antwerp

      Arrondissement Antwerpen, Bélgica

  • Localización: Etudes romanes de Brno, ISSN 1803-7399, Vol. 38, Nº. 1, 2017, págs. 87-99
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Towards a transhumanism with André and Simone Schwarz-Bart's bifocal lens
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      In their two posthumous publications, André and Simone Schwarz-Bart once more deal with forced migration across time and space, offering L'Ancêtre en Solitude as a sequel to A Woman Named Solitude. The transplantation of millions of Africans is analogous, in the mind of author, André Schwarz-Bart, to the wandering of the millions of Jews forced to leave their places of origin over the centuries. L'Etoile du matin, for example, takes us simultaneously back to Poland prior to the Holocaust and inside the life of a Holocaust survivor. The main aim of the authors' transdisciplinary writing is the defence of transhumanism as Morin understands it: in spite of differences of ethnicity, sex, culture or religion, we all belong to the same human family and can, with the progress of science, become inhabitants of the "planet of mutants" (Prologue, Morning Star). Ultimately the authors try to view the "Catastrophes" of the remote past, a distant country, through a bifocal lens: from close quarters and at a distance, enlarging or reducing the importance of events and places in order to render them more or less troubling and haunting.

    • français

      Dans l'oeuvre posthume d'André Schwarz-Bart, il s'agit une fois de plus de croquer la transhumance de l'humaine famille universelle. Dans L'Etoile du main et L'Ancêtre en Solitude, les récits reviennent sur les aléas des migrations forcées, ou non, générées tantôt par des catastrophes naturelles, tantôt produites par les mains de l'homme. Simone Schwarz-Bart prend sur elle la responsabilité de sortir tantôt sous leur double nom, tantôt sous le nom seul d'André, le cycle romanesque autour de la mère originelle, l'aïeule Solitude. De La Mulâtresse Solitude à L'Ancêtre en Solitude, les déboires d'une enfant bâtarde d'une diola née en Guadeloupe, sont suivis pour tisser délicatement les errances et déshérences d'un individu au temps de l'esclavage aux Antilles. La transmigration de millions d'Africains aux Amériques est dans l'esprit de l'auteur analogue à celle de millions de juifs qui ont été forcés de quitter leur lieu d'origine, et ce depuis des siècles. L'Etoile du matin nous ramène en effet dans la Pologne d'avant la Shoah, d'une part, et la vie d'un rescapé de la Shoah, d'autre part. A chaque fois, les auteurs signent un plaidoyer pour le transhumanisme au sens de Morin : au-delà des barrières ethniques, sexuelles, linguistiques, nationales ou encore confessionnelles, l'être humain bientôt sera un « clone surgi d'une éprouvette », qui habiterait avec les progrès de la science, la « planète de mutants » (Prologue de L'Etoile du matin). Finalement, l'écriture transdisciplinaire tente de regarder la transhumance planétaire à travers une lentille bifocale, de près et de loin, agrandissant ou au contraire réduisant l'importance d'accidents survenus sur le chemin d'une vie, afin de surmonter le traumatisme de « la Catastrophe » (EM 18).


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