Ritual slaughtering practices in Judaism: A symbolic process and textualization. -- The Judaic rites (chekhita) for slaughtering animals and the Biblical and Talmudic laws about how to treat animals are placed in perspective. Although the persons involved and those who comment on the texts about the chekhita always mention the limitation of all suffering, the prohibition on blood stands out. Owing to its symbolism, it raises fundamental questions about purity and impurity, life and death. Consuming meat is lawful only if a ceremony raises the animal's status. By analyzing the issues arising out of the mad cow disease, Judaism's principles about treating animals are compared with modern practices in breeding and slaughtering livestock.
Cet article met en perspective le rite juif d'abattage (chekhita) et les lois concernant le traitement des animaux telles qu'elles apparaissent dans la Bible et le Talmud. Si la limitation de la souffrance infligée est toujours invoquée par les acteurs et les commentateurs des textes ayant trait à la chekhita, l'interdit du sang semble premier et nous renvoie à des questionnements fondamentaux du fait de sa symbolique ; celui du pur et de l'impur, de la vie et de la mort. La consommation carnée ne devient licite que si l'animal change d'état au cours d'un rite, le faisant passer à un statut supérieur. Les principes relatifs au traitement des animaux dans le judaïsme seront ensuite confrontés aux pratiques modernes d'élevage et d'abattage, à l'occasion d'une analyse des enjeux soulevés par la maladie de la vache folle.
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