Le langage du droit est un langage technique, mais cette technicité peut aboutir à une incompréhension du discours juridique. Si l'intelligibilité de celui-ci est une nécessité impérieuse, elle ne doit pas passer par la simplification de son langage, au risque d'entamer la compréhension du droit dans son ensemble et d'engendrer une acculturation, ce à quoi même une discipline aussi transnationale que l'arbitrage n'a pas sacrifié. L'étude a donc pour dessein de justifier le caractère technique du langage juridique et d'admettre dans le même temps son caractère évolutif, mais de rejeter toute idée de simplification.
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