Pronominal presence of the researcher in written scientific discourse is a controversial subject. The analysis of statistical data confirms the hierarchy of frequency between je, nous and on, but reveals considerable variations in one and the same functional category of one and the same author and thus suggests a survey on the interiorised norm. Confirming the persistence of the traditional taboo of I, this study shows that the majority of the interrogated persons prefers the nousexclusif and the hortatif to the pronoun je, but rejects the pronoun on ‘je’ as well as the indefinite on in passive constructions, which is also not considered the genus verbi scientific par excellence.
La présence pronominale du chercheur dans le discours spécialisé écrit est un sujet controversé. L’analyse des données statistiques confirme la hiérarchie fréquentielle entre je, nous et on, mais révèle des variations considérables dans une seule catégorie fonctionnelle d’un seul auteur et suggère donc une enquête sur la norme intériorisée. En confirmant la persistance tendancielle du tabou du moi, celle-ci révèle que majoritairement l’échantillon interrogé préfère le nous exclusif et l’hortatif par rapport au pronom je, mais rejette le pronom on ‘je’ tout comme l’on indéfini dans les constructions passives, qu’il ne considère pas non plus comme genus verbi scientifique par excellence.
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