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Resumen de Favoriser le don d’organes grâce à « l’intensité de la discussion » avec les proches: rôle de la superstition, du tabou de la mort et de variables de personnalité

Sondes Zouaghi, Inès Chouk, Sophie Rieunier

  • En France, plus de 16 000 patients espèrent chaque année recevoir un don d’organes, un tiers seulement sont réellement greffés et 500 personnes décèdent avant d’être appelées pour une greffe. Or, on pourrait considérablement améliorer le nombre de dons en incitant les détenteurs de cartes de donneurs à en discuter avec leurs proches. L’objectif de cette recherche est de développer une meilleure compréhension des comportements de discussion avec les proches concernant sa décision de donner ses organes post-mortem. A cet effet, une étude quantitative auprès d’un large échantillon de 11 235 détenteurs d’une carte de « donneurs d’organes » a été réalisée. Par rapport aux travaux antérieurs, ce travail présente deux contributions principales. D’une part, il montre que l’intensité de la discussion avec les proches a un impact sur la confiance du donneur dans le respect de ses volontés. D’autre part, il montre la nécessité de prendre en compte des déterminants individuels tels que le tabou de la mort, la superstition et l’extraversion pour mieux comprendre l’intensité de la discussion entre proches. Notre recherche confirme par ailleurs l’impact de l’altruisme sur le comportement de discussion du don d’organes. A la lumière des résultats, des implications managériales sont proposées.


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