Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


L’éducation à la démocratie par la culture des sentiments. Martha C. Nussbaum et la philosophie pour enfantsTraining for Democracy through Culture of Feelings. Martha C. Nussbaum and Philosophy for Children/

    1. [1] Artois University

      Artois University

      Arrondissement d’Arras, Francia

  • Localización: Childhood & Philosophy, ISSN-e 1984-5987, Vol. 10, Nº. 19, 2014, págs. 87-108
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      In a recent work, Not for Profit, Martha C. Nussbaum stood for the Philosophy for Children (P4C) movement. In fact, this mention is not isolated, for many exchanges took place between Nussbaum and Matthew Lipman. I don’t focus on quotations from the one by the other but instead, starting from Nussbaum’s work, sketch her conception of training for democracy. First of all, I remember her theory of capabilities and show furthermore the importance of emotions in a democracy. I treat then the culture of emotions in a democracy. Of course, education refers to adults too. Still, it concerns children more heavily. The instance of disgust helps in showing the importance of dealing with emotions since childhood, particularly at schools. Finally, I get a look on how, in a classroom, critical thinking may be improved using Nussbaum’s precepts. How can be paid more attention to the other in a community of inquiry? How is in P4C the thesis that emotions are judgments of value to be exploited? In conclusion, I try to deepen the link between Nussbaum and Gareth B. Matthews: the stress laid by the latter on the formative value of narratives might have driven her to bend herself more on the philosophical practice of the former.

    • français

      Dans un ouvrage récent, Not for Profit, Martha C. Nussbaum a pris fait et cause pour la philosophie pour enfants (Philosophy for Children, P4C). En fait, ce renvoi n’est pas isolé car de nombreux échanges entre Nussbaum et Matthew Lipman ont existé. Dans cet article, je ne m’intéresse pas aux citations de l’un à l’autre mais pars de l’œuvre de Nussbaum pour esquisser ce qu’il en est de l’éducation à la démocratie. Pour commencer, je rappelle la théorie des « capabilités », ou capacités réelles ; je montre en outre l’importance des émotions dans une démocratie. Ensuite, je traite de la culture des émotions en démocratie. L’éducation concerne certes les adultes, mais elle touche bien davantage les enfants. L’exemple du dégoût sert à montrer l’importance d’une prise en charge des émotions dès l’enfance, particulièrement à l’école. Enfin, je regarde la manière dont on peut, dans une pratique de classe, promouvoir l’esprit critique en suivant les préceptes donnés par Nussbaum. Comment, dans une communauté de recherche, prêter davantage attention à autrui ? Comment exploiter en philosophie pour enfants la thèse selon laquelle les émotions sont des jugements de valeur ? Pour conclure, j’essaie d’approfondir le lien entre Nussbaum et Gareth B. Matthews : sans doute l’insistance de la première sur la valeur formatrice des récits aurait-elle dû l’amener à se pencher davantage sur la pratique philosophique avec les enfants du second.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno