Marguerite Alfet, Patrick Rayou, Michel Fabre
Plusieurs aspects de l'université de masse paraissent constituer des faits polémiques. Comment comprendre, par exemple, que les étudiants de premier cycle, quoique très assidus, ne s'impliquent intellectuellement qu'assez peu dans des cours auxquels rien ne les contraint vraiment à assister ? Comment se fait-il que les étudiants qui recourent le plus au tutorat ne soient pas essentiellement ceux pour qui il a été mis en place ? De tels paradoxes ne peuvent s'éclairer que si l'on essaie de voir à l'oeuvre, par- delà les constats objectifs et les dispositifs formels, un travail d'acteurs, étudiants et enseignants, qui essaient de faire tenir, dans des adaptations réciproques, une situation universitaire très fragilisée par la « massification ».
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