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Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis, vigne et olivier en Haute-Provence XIX-XXI siécles

  • Autores: G. Andre de Reparaz
  • Localización: Méditerranée: Revue géographique des pays méditerranées, ISSN 0025-8296, Vol. 109, Nº. 3, 2007 (Ejemplar dedicado a: Terroirs: caracterisation, developpement territorial et gouvernance), págs. 55-61
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • English

      In Haute-Provence, the use and development of terroirs have changed drastically: massive desertion of vast areas once devoted to peasant agriculture; considerable spatial contraction of terroirs in the backcountry, of which the poorest and most disadvantaged were in the mid-prealpine zone; and extreme concentration of the most remunerative and prestigious crops on the best terroirs. Two key plants, the vine and the olive, illustrate the spatial and qualitative changes over the past two hundred years.

      At the height of the traditional system between 1820 and 1860, these two crops were a response to strong demographic pressures and the relative isolation of poor peasant groups. To obtain the wine and olive oil that were at the top of the list of desired crops, suitable land underwent extreme fragmentation. More favorable zones existed in the south of the department and in the Durance Valley. Production of these crops has concentrated on the “good terroirs,” which have evolved into a viticultural AOC “Coteaux de Pierrevert” and an oleaginous AOC “Huiles d’olive de Haute-Provence.”

    • français

      Désertion massive de vastes espaces « paysans », rétraction spatiale considérable des terroirs d’arrière-pays, les plus pauvres et défavorisés de la moyenne montagne préalpine, concentration extrêmes sur les meilleurs terroirs pour les cultures les plus rémunératrices et les plus prestigieuses. Deux cultures-clefs ont été choisies pour illustrer ces grands changements spatiaux et qualitatifs au cours de ces deux cents dernières années : la vigne et l’olivier.

      Dans les années 1820-1860, à l’apogée du « système traditionnel », ces cultures sont essentiellement déterminées par une pression démographique très forte et par le relatif cloisonnement-enfermement de collectivités paysannes pauvres, peu dotées en terroirs favorables, de la mise en valeur maximale de toutes les possibilités naturelles à une échelle surtout communale : terroirs de nécessité, donc, utilisés dans un émiettement foncier souvent extrême pour obtenir le vin et l’huile d’olive ardemment désirés. Mais des zones plus favorisées existaient aussi : « bons terroirs » du sud du département et du Val-de-Durance. Au terme d’une évolution complexe, les superficies culturales de qualité se sont contractées sur ces « bons terroirs » : terroirs constants, donc, de la vigne et de l’olivier, qui ont mérité les AOC viticoles « Coteaux de Pierrevert » ou oléicoles « Huiles d’olive de Haute-Provence ».


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