Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Trans-forme-sens: de liconicité en traduction

Núria De Asprer Hernández

  • Lemprise de limage dans la culture actuelle et la répercussion que nous avons observée dans des productions textuelles, même si liconographie nest pas le propre de lécriture alphabétique, nous ont conduit dabord à explorer des textes contemporains où liconicité constituait un phénomène massif. La trans-formation que liconique introduisait de la sorte nous a permis, dune part de considérer la pluralité sémiotique dans le texte littéraire et dévaluer sa répercussion sur le plan de la signification, et dautre part elle nous a conduit à approcher les textes sous un angle nouveau et à considérer différents degrés diconicité dans un corpus étendu. Ceci nous a amenée à examiner des textes où limage nétait pas manifeste et à envisager aussi une iconicité fournie par le discours. Les procédés iconiques dans le texte moderniste étant très divers, il nous a semblé convenable dévaluer la fonction de liconicité et détablir des catégories opératoires. Cest ce que nous faisons avec lappui de la sémiotique, et tout particulièrement en examinant les différentes approches du signe et la valeur attribuée à licone. Étant donné le caractère dynamique de la signification, nous avons privilégié une approche sémiotique pluraliste et, notamment, la visée peircienne.

    Tout texte étant signe dune incomplétude, lécriture ne peut sempêcher de fournir une iconicité par défaut. Aussi, identifier les traits diconicité, analyser les différents niveaux, ainsi que les processus quelle manifeste indirectement, nous semble constituer une forme idéale dapproche textuelle en vue de la traduction.

    Le corpus est constitué de textes en prose et de textes poétiques du XXe siècle écrits en langue française. Mais il aurait été impossible dévaluer la fonction de liconicité dans la littérature contemporaine sans prendre en considération les toutes premières manifestations iconographiques. Aussi, avons-nous identifié les antécédents les plus anciens, que nous présentons dans (I.1.2.), ayant tout dabord mis laccent sur les origines iconiques de lécriture (I.1.1). Le recours naturel à la pictographie par les cultures précolombiennes, égyptienne et de Mésopotamie, précédé par les peintures pariétales de la Préhistoire, que nous situons à lorigine de liconicité moderne, tisse un fil conducteur dans la thèse permettant didentifier la trace dune perte, et une tension sur le plan de la représentation.

    La thèse est divisée en deux parties : I. Ecriture et iconicité, et II : Propositions pour liconique en traduction. Nous nentendons pas séparer lécriture littéraire de la traduction. Il sagit plutôt dune division opératoire pour lorganisation du travail. La première partie est destiné à présenter liconicité par rapport au texte littéraire, par rapport aux théories de lécriture et par rapport à la sémiotique. Cette partie ne porte pas explicitement sur la traduction. Or, il est toujours question de traduction, car nous entendons lécriture comme un acte traduisant et la traduction, à son tour, comme une activité axée sur lécriture, sur une coopération et une transformation signifiante plutôt que dans un rapport de subordination à un texte dit premier quelle serait destinée à reproduire.

    Linterprétation de liconique, indispensable dans la tâche traductrice, implique un processus traduisant, car liconique oblige à opérer un déplacement, à effectuer un passage entre deux dispositifs sémiotiques différents : image et langage. Cette traduction pluridimensionnelle se place sous le signe de la transformation. La deuxième partie de la thèse constitue précisément une mise en acte de lensemble des hypothèses présentées, elle esquisse les résultats dune approche iconiciste en traduction.

    Le but de notre thèse nest pas délaborer une méthodologie, mais de proposer une pratique de la traduction qui tienne compte de la scripturalité, de la culture actuelle de l'image, et d'une conception complexe du signe dans la mesure où les notions saussuriennes sont devenues insuffisamment complexes ou intenables. La thèse sinscrit donc dans une actualité de la pensée du signe, du texte et de la traduction.

    El predominio de la imagen en la cultura actual y la repercusión que observamos en numerosas producciones textuales, aunque la iconografía no sea lo propio de la escritura alfabética, nos llevó inicialmente a explorar textos contemporáneos en que la iconicidad constituía un fenómeno masivo. La trans-formación que introduce lo icónico nos ha permitido, por un lado plantear la pluralidad semiótica en el texto literario evaluando su repercusión en el terreno de la significación, y por otro lado abordar los textos desde una nueva perspectiva y considerar distintos grados de iconicidad. Desde esta óptica, convenía examinar también aquellos textos en que la iconicidad no era manifiesta sino que aparecía de manera discontínua en el discurso. Dada la diversidad de los procedimientos icónicos en el texto moderno, estimamos conveniente evaluar la función de la iconicidad y establecer ciertas categorías operativas. Con tal propósito recurrimos a la semiótica y examinamos los distintos enfoques del signo, poniendo énfasis en el valor que se atribuye al icono. Partiendo del carácter dinámico de la significación, determinante de la semiosis, hemos privilegiado un enfoque pluralista, y nos basamos concretamente en la semiótica peirciana.

    Si todo texto es signo de una incompletud, la escritura habrá forzosamente de comportar cierta iconicidad compensatoria. Así pues, identificar los rasgos de iconicidad, analizar los distintos niveles así como los procesos que ésta manifiesta indirectamente, constituye una forma ideal de enfoque textual de cara a la traducción.

    El corpus de la tesis está constituido por textos en prosa y textos poéticos del siglo XX escritos en francés. A fin de evaluar la función de la iconicidad en la literatura contemporánea, hemos juzgado oportuno identificar las primeras manifestaciones iconográficas, que presentamos en (I.1.2.), poniendo también en relieve los orígenes icónicos de la escritura (I.1.1). El recurso natural a la pictografía en las culturas precolombinas, egipcia y mesopotámica, precedido por las pinturas parietales de la Prehistoria, que situamos en el origen de la iconicidad moderna, teje un hilo conductor en la tesis que nos permite identificar la huella de una pérdida, y una tensión en el plano de la representación.

    La tesis se divide en dos partes : I. Écriture et iconicité, y II . Propositions pour liconique en traduction. Esta división no implica una separación de la escritura literaria y de la traducción, sino que se trata de una división operativa para la organización del trabajo. La primera parte está destinada a presentar la iconicidad con respecto al texto literario, a las teorías de la escritura y a la semiótica. Aunque esta parte no trata sobre traducción en un sentido estricto, ésta ya aparece de modo subyacente puesto que entendemos la escritura como un acto traductivo. La traducción, en este sentido, debe entenderse como una actividad inherente a la escritura, basada en una cooperación y una transformación significante más que en una reproducción o una relación de subordinación a un texto llamado primero.

    La interpretación de lo icónico, indispensable en la tarea traductora, implica un proceso traductor, ya que la presencia de lo icónico nos obliga a efectuar un desplazamiento, una comunicación entre dos dispositivos semióticos diferentes : imagen y lenguaje. Esta traducción pluridimensional se sitúa bajo el signo de la transformación. La segunda parte de la tesis constituye precisamente una puesta en acto del conjunto de las hipótesis presentadas y muestra los resultados de un enfoque iconicista en traducción.

    La finalidad de esta tesis no es elaborar una metodología, sino proponer una práctica de la traducción que tome en cuenta la escrituralidad, la cultura actual de la imagen, y una concepción compleja del signo, en la medida en que las nociones saussurianas se han vuelto insuficientemente complejas o insostenibles. En esta perspectiva, la tesis se inscribe en una actualidad del pensamiento del signo, del texto y de la traducción.

    The overriding position of the image in present-day culture and the repercussions of this in numerous textual productions, even though iconography is not a feature of alphabetical writing, led me initially to a study of contemporary texts in which iconicity was massively present. The trans-formation wrought by the icon has enabled me, on the one hand, to approach semiotic plurality in the literary text and to evaluate its repercussion in the domain of signification, and secondly, to approach the texts from a new perspective and to consider various degrees of iconicity. I also examined those texts in which iconicity was not massively present but more sparsely manifested throughout the discourse. Given the diversity of iconic procedures in the modern text, it was deemed important to evaluate the function of iconicity and to establish certain operational categories. To this end, a semiotic approach was employed examining the various theories of the sign, with an emphasis on the value attributed to the icon. Considering the dynamic character of the signification, which determines semiosis, priority was attached to a pluralist approach, based essentially on Peircian semiotics.

    If any text can be seen as a manifestation of some incompleteness, writing must carry some compensatory iconicity. And so, identification of the main features of iconicity, and analysis of the different levels and processes it indirectly manifests, is an ideal textual approach in terms of translation.

    The corpus employed comprises 20th century prose and poetic texts in French. In order to evaluate the function of iconicity in contemporary literature, the first iconographic manifestations have been identified, and presented in (I.1.2.), and the iconic origins of writing in (I.1.1). The natural use of pictographs in the pre-Columbine, Egyptian and Mesopotamian cultures and the cave paintings of prehistoric times, which mark the origins of modern iconicity, form a linking theme throughout the thesis enabling us to detect traces of a loss, and a tension at representational level.

    The thesis comprises two parts : I. Écriture et iconicité, and II. Propositions pour liconique en traduction. This division does not imply a separation of literary writing from translation; rather, it is an organisational division. The first part aims to present iconicity in terms of the literary text, theories of writing and semiotics, and while it does not deal directly with translation per se, translation is present throughout, since all writing is an act of translation. In this light, translation is understood as an inherent part of writing, based more on cooperation and a significant transformation than on reproduction or a relation of subordination to a text known as the original.

    Interpretation of iconicity, vital to the task of translation, involves a translation process, since its presence demands a certain displacement, communication between two different semiotic dimensions: image and language. This multi-dimensional translation is obviously related to transformation. The second part of the thesis is an application of the hypotheses put forward and a presentation of the results of an iconicist approach in translation.

    The thesis does not aim to develop a methodology, but rather to put forward an approach to translation which will take account of writability, the present-day culture of the image, and a complex conception of the sign, since Saussurian notions are no longer sufficiently complex. The thesis then proposes a contemporary philosophy of the sign, the text and translation.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus