If, as Foucault alleged, the so-called “classical episteme” incarcerated the bodies, early modernity presided to another type of imprisonment he does not mentioned: the enslavement of the physical eyeball to the eye of the mind. In order for seeing to regain its compatibility with knowing, the latter eye will have henceforth to prevail over the former. Grounded in Kepler and Descartes’ pioneer writings related to 17th-century eyesight issues, this article depicts the genealogy of this too-often ignored enslavement and shows its manifestation on the contemporary baroque stage.
Si, comme le prétend Foucault, l’épistémè « classique », enferma les corps, la première modernité présida à cet autre enfermement généralement passé sous silence : l’asservissement de l’œil de chair à l’œil de l’esprit.
Pour que voir renoue avec savoir, le second devra désormais primer sur le premier. L’on estime se doter ainsi d’une vision qui va au-delà du visible ; d’un voir qui excède la vue. À partir des travaux pionniers de ces « fondateurs de discursivité » (Foucault) que furent Kepler et Descartes, cet article retrace la généalogie de l’assujettissement de l’œil organique à la réflexion analytique du regard raisonnable et montre son illustration sur la scène baroque contemporaine
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