Les Arts ont souvent accompagné les mouvements migratoires dans leur interpénétration.
On rencontre dans ce volume, l’expression de la détresse par l’esthétique pour mieux attirer le regard d’une société plus sensible aux images qu’aux mots qui interroge quant à la définition de l’esthétique attachée à la notion de beau et au spirituel, par suite supérieure à la nature puisque produit de l’intelligence. Or, lorsque l’Art s’attache aux représentations de l’actualité dans ce qu’elle a de sordide, sa mission dépasse la reproduction, pour insuffler à l’œuvre une dimension plus élevée où la sensibilité de l’auteur porte un message, et dans le cas des migrants, tend à dépasser la réalité et les apparences, pour démontrer, dénoncer, les égarements contemporains, par le biais de l’imaginaire de l’artiste qui transcende le réel. Ainsi, l’art se fait-il porteur d’une solidarité envers les marginaux, les exclus, qui dépasse l’engagement politique pour atteindre à l’humain.
La figure de l'artiste chez Henri Lopes: sur les rives des arts et des continents.
págs. 23-43
págs. 45-66
págs. 67-86
Regards de la migration à travers l'image: entre photographies et bande dessinée.
págs. 87-97
págs. 99-111
Formes de l'émigration dans "Harragas", de Merzak Allouache: de la quête de l'Eldorado au descensus ad infernos.
págs. 113-122
La fuite vers le monde: Haïku et peinture naïve dans l'écriture de "L'énigme du retour" de Dany Laferrière.
págs. 123-144
Entre migration, exil, littérature et arts: "Labyrinthe des sentiments" de Tahar Ben Jelloun.
págs. 145-166
Regards croisés sur la Libye plateforme migratoire: "L'orde des choses" (film d'Andrea Segre, 2017) et "Mur Méditerranée" (roman de Louis-Philippe Dalembert, 2019).
págs. 167-191
Migrants dans la ville: s'inscrire dans l'espace pour s'ancrer socialement.
págs. 193-203
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