The MS Saraval 6 of David Qimḥi’s Sefer ha-shorashim entails in its external margins a lot of annotations (glosses and superglosses) written in an Italo-Romance dialect spelled by means of Hebrew letters vocalized with a high degree of precision. On the base of phonetic evidence it is possible to identify on the geolinguistic map of Italy in which dialect those marginalia have been redacted: it appears to be a Sabine dialect of Abruzzo (region of L’Aquila). This article ends with a tentative reconstruction of the history of the manuscript from a city in the region of L’Aquila (maybe Civitaretenga) to Ancona where the presence of the manuscript is attested thanks to a note doodled on the second last page. The fact that the manuscript was handled from one owner to another no less than three times within two years could be ascribed to the overall instability generated by the advancing French troops during the First Italian War (1494-1497).
Le MS Saraval 6 du Sefer ha-shorashim de David Qimḥi comporte dans ses marges extérieures des annotations (gloses et supergloses) écrites en un dialecte italo-roman graphié en lettres hébraïques vocalisées avec précision. Sur la base d’indices phonétiques on peut identifier sur la carte géolinguistique de l’Italie le dialecte dans lequel ont été rédigées ces marginalia : il s’agit d’un dialecte sabin des Abruzzes (région de L’Aquila). Cette étude se termine par une tentative de reconstruction de l’histoire du manuscrit depuis une ville de la région de L’Aquila (peut-être Civitaretenga) à Ancône où la présence du manuscrit est attestée vers 1494-1495 grâce à une note griffonnée à la toute fin du manuscrit. Le fait que le manuscrit soit passé trois fois de main en main en l’espace de deux ans pourrait être mis en relation avec l’instabilité provoquée par l’avancée des troupes françaises lors de la Première guerre d’Italie (1494-1497)
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