En este ensayo me propongo mostrar la importancia de la oralidad disruptiva en las fotografías de Enrique Metinides, fundador de la fotografía moderna de nota roja, durante los años treinta en México. El objetivo central es reflexionar sobre la instauración implicada en los “mirones”, como él mismo llamaba a la gente que buscaba acercarse al epicentro de un accidente vial, un incidente policiaco, una explosión, o cualquier catástrofe ocurrida en Ciudad de México, durante la década del setenta. La metodología proviene de teorías sociopragmáticas del rumor. Entre los resultados más relevantes destaco los siguientes: a) desde una perspectiva oral, las fotos de Metinides capturan anidaciones espontáneas de rumores descontrolados y b) la oralidad en las fotografías de Metinides se produce bajo el signo de lo torcido, la depredación visual y el molino infinito de la curiosidad.
In this essay, I aim to show the importance of disruptive orality in the photographs of Enrique Metinides, founder of the "nota roja" (lit. "red note" or "red news") photography style during the 1930s in Mexico. The main objective is to reflect on the establishment of the figure he refers to as the "mirones" (lit. oglers, onlookers), as he called the people who would seek to approach a road accident, a police incident, an explosion, or any catastrophe that occurred in Mexico City during the seventies. The methodology comes from sociopragmatic theories of rumor. Among the most relevant results, I highlight the following: a) from an oral perspective, Metinides' photographs capture spontaneous nestings of uncontrolled rumors, and b) the orality in Metinides' photographs is produced under the suggestion of the twisted, of the visual predation and under the infinite mill of curiosity.
Dans cet essai, j'ai l'intention de montrer l'importance de l'oralité perturbatrice dans les photographies d'Enrique Metinides, le fondateur de la photographie moderne à la note rouge dans les années 1930 au Mexique. La plupart de ses photographies montrent des "voyeurs", comme il appelait lui-même les personnes qui cherchaient à s'approcher le plus possible de l'épicentre d'un accident de la route, d'un incident policier, d'une explosion ou de toute autre catastrophe survenue dans la ville de Mexico. Je pars de l'hypothèse que les photos de Metinides capturent des moments où naissent des nids spontanés de rumeurs incontrôlées. Ceux qui apparaissent sur ses photos, entassés autour des accidents, ne sont pas seulement venus désireux de témoigner de la matérialité d'une catastrophe réelle, ils voulaient aussi entendre des histoires, les commenter, peut-être intervenir pour offrir leurs propres versions des événements. D'un point de vue théorique, le travail est basé sur les théories sociopragmatiques de la rumeur.
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