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Paroles de cheval: dire l’entrée en guerre chez Jean Giono et Claude Simon

    1. [1] Université d’Aix-Marseille
  • Localización: Litteratures, ISSN 0563-9751, Nº. 89, 2024 (Ejemplar dedicado a: Géographie sensible), págs. 121-132
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • français

      Durant des siècles, le cheval a été associé à la pratique de la guerre. Lorsque le 1er septembre 1939, la mobilisation est décrétée en France, le cheval n’y a plus sa place. Pourtant c’est dans un régiment de dragons que Claude Simon traverse la période qui s’étend de l’entrée en guerre à la défaite de l’armée française. Giono évoque les premiers jours de la mobilisation générale dans un court récit, Promenade de la mort et départ de l’oiseau bagué le 4 septembre 1939. Le périple effectué ce jour-là par un vieil homme sur sa charrette représente allégoriquement le destin qui sera celui de la nation française durant cette « drôle de guerre ». Les chevaux, témoins et acteurs des événements, subissent sans les commenter les événements auxquels ils sont mêlés. Les romanciers, attentifs à leur parole muette, les érigent en acteurs majeurs d’une guerre qui n’est pas la leur, qui n’est plus la leur, pour conférer un éclairage au « grand débord » qui affecte l’ensemble du pays.

    • English

      « Words from a horse: Jean Giono and Claude Simon’s account of going to war ». – For centuries, the horse has been associated with the practice of war. When on September 1, 1939, mobilization was decreed in France, the horse no longer had its place. Yet it was in a regiment of dragons that Claude Simon went through the period from the entry into war to the defeat of the French army. Giono evokes the first days of the general mobilization in a short story, Promenade de la mort et départ de l’oiseau bagué le 4 septembre 1939. The journey made that day by an old man on his wagon allegorically represents the destiny of the French nation during this “drôle de guerre”. Horses, witnesses and actors of events, suffer without commenting on the events in which they are involved. Novelists, attentive to their mute words, set them up as major actors in a war that is not theirs, that is no longer theirs, to shed light on the “grand débord” that affects the entire country.


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