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Le paysage virgilien comme état d’âme.: Des Bucoliques aux Géorgiques et à l’Énéide

    1. [1] Université de Perpignan-Via Domitia
  • Localización: Litteratures, ISSN 0563-9751, Nº. 89, 2024 (Ejemplar dedicado a: Géographie sensible), págs. 15-31
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      The ideal of life according to Virgil is a Utopian representation of the world identified with the land of Arcadia, symbol of happiness. There, the landscape is a frame of mind: the Italian land is inseparable from the sheperd’s mind, it is a reflection of it. Virgile’s work thus appears as a place of reflexivity between inner and outer space. Virgile’s three major poems, the Bucolics, the Géorgics and the Aeneid, correspond to three moments in his personal evolution and his relationship to the world: the Bucolics, as an holistic ideal of fusion in Nature; then, the Géorgics, as the idea of an ordering of wild nature, in parallel with a geometrisation of the landscape; and finally, the Aeneid, as the idea, even more vast, of a political ordering, where the order of the world is reflected in the city, and in the Empire. But, in the end, we see Virgile’s disappointment at the idea that all this has been led astray by Augustus, who has transformed the dream into brutal imperialism. Virgil, disappointed, bids farewell to politic: he is first and foremost a poet, and, in the end, he can only be happy in the utopian world of the Bucolics.

    • français

      L’idéal de vie selon Virgile passe par une représentation utopique du monde, identifié à une Arcadie heureuse. Le paysage y est un état d’âme : la terre italienne est indissociable de la pensée des bergers, elle en est le reflet. L’œuvre virgilienne apparaît alors comme le lieu d’une réflexivité entre espace intérieur et espace extérieur. Les trois poèmes majeurs de Virgile, les Bucoliques, les Géorgiques et l’Énéide, correspondent alors à trois moments de son évolution personnelle et de sa relation au monde : l’idéal holiste de fusion dans la nature, avec les Bucoliques ; puis l’idée d’une mise en ordre de la nature sauvage, qui va de pair avec une géométrisation du paysage, avec les Géorgiques ; enfin, l’idée, plus vaste encore, d’une mise en ordre politique, avec l’Énéide, où l’ordre du monde se reflète dans la cité, et dans l’Empire. Mais, à la fin, on voit poindre chez Virgile le sentiment déceptif que tout ceci a été dévoyé par Auguste, qui a transformé le rêve en impérialisme brutal : Virgile, déçu, fait alors son adieu à la politique : c’est avant tout un poète, il ne peut finalement être heureux que dans le monde utopique des Bucoliques.


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