Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Une poétique des traces dans la poésie de François Cheng

Chunfeng Wu

  • English

    In François Cheng's poetry, we can see a particular interest in the traces of the minute events of life. Instead of capturing the world in its totality through the magic of words, the poet has understood that poetic language has lost all the brilliance of the "Word" that it still enjoyed in the symbolist era to become, not the end, but only the fleeting means of capturing the light that overflows it. Based on the words of contemporary poets such as Philippe Jaccottet and Yves Bonnefoy, but also those of the haiku poets, the article tries to highlight a commonly shared concern: to say a world in perpetual movement while keeping its irreducible part. The traces left behind, which can only be apprehended in the moment, are, in fact, the fragments of the palpitating presence of the original Void that is the Tao, sometimes materialized by the blanks in the poem.

  • français

    Dans la poésie de François Cheng, on décèle un intérêt particulier porté à la trace des événements infimes de la vie. Au lieu de saisir le monde dans sa totalité par la magie des mots, le poète a compris que le langage poétique a perdu tout l’éclat du « Verbe » dont il jouissait encore à l’époque symboliste pour devenir, non pas la fin, mais seulement le moyen fugace de capter la lumière qui le déborde largement. En s’appuyant sur les propos des poètes contemporains tels que Philippe Jaccottet et Yves Bonnefoy, mais aussi ceux des poètes du haïku, l’article tâche de mettre en lumière une préoccupation communément partagée : dire un monde en perpétuelle mouvance tout en gardant sa part irréductible. Les traces laissées, qui ne peuvent s’appréhender que dans l’instant, sont, en effet, les fragments de la présence palpitante du Vide originel qu’est le Tao, matérialisé parfois par les blancs dans le poème.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus