La forme et le style des romans de Claude Simon, surtout entre Le Vent(1957) et La Route des Flandres(1960), doivent beaucoup aux romans de Faulkner traduits au début des années cinquante, L’Intrus, Les Palmiers sauvageset Absalon, Absalon!Les traductions de Faulkner, profondément revues depuis la fin du siècle dernier, doivent quelque chose à l’exemple de Simon : sa phrase a élargi les limites de ce qui pouvait s’écrire en bon français. L’influence de Simon et de Faulkner se fait encore sentir, séparément ou conjointement, sur des romans du collectif Inculte : J’ai appris à ne pas rire du démond’Arno Bertina, Zone de Mathias Énard, Naissance d’un pontde Maylis de Kerangal.
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