Pour Ricœur, la métaphore vive est la figure de tous les commencements ; c’est par elle qu’émergent des significations nouvelles, et que peut se déployer la puissance créatrice de la fiction. Mais le libre jeu de l’imagination qu’elle déploie ne va jamais sans règle, et ne peut tout à fait se départir d’une dépendance à l’existant. Engagée dans un rapport critique avec le réel, elle peut pourtant donner corps à l’espérance.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados