Michel Ballard, dans ses nombreuses publications, a évoqué la notion d'unité de traduction. Il a proposé plusieurs classifications, parmi lesquelles: l'unité est le tout, l'unité est l'un des éléments constituants de l'ensemble, l'unité assure la cohésion entre les unités constituantes. Or, cette unité est difficile à délimiter dans le cadre de différents types de textes et de différentes opérations mentales d'un traducteur humain. Michel Ballard a proposé de l'envisager sous la forme d'un schéma d'équivalence entre une forme de départ et une forme d'arrivée, étant entendu que ces éléments ne peuvent se concevoir sans contextualisation. Dans cet article, l'auteure, en s'appuyant sur la théorie de Ballard, se· concentre sur la définition de cette unité dans le domaine de la traduction audiovisuelle, où la contextualisation est un facteur fondamental car le sens est construit interactivement par les protagonistes prenant part à des dialogues et parallèlement à l'interrelation entre le verbal et le visuel. L'auteure démontre l'applicabilité du modèle de Ballard à la traduction filmique en en proposant quelques schémas descriptifs.
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