Argelia
Arrondissement de Palaiseau, Francia
Teramo, Italia
The article analyzes two public policies implemented to reduce postharvest food losses : a policy based on a minimum logistics standard (MLS) imposed on producers and a policy based on subsidizing producer logistics. We propose a model of spatial differentiation where producers of perishable products are geographically located and more or less distant from a wholesale market. We assess different effects of these policies : direct effects (on food losses) and “ collateral ” effects (on prices and on the exclusion of producers). Compared to the situation without public intervention, the imposition of an MLS only improves the infrastructure of the producers closest to the market while a public subsidy is more effective at improving the infrastructure of producers farthest from the market. We show that public authorities may face a dilemma : i) choose an MLS that is more efficient at reducing the risk of food loss but with more negative effects on the inclusion of producers and on social well-being ; ii) choose a subsidy policy that is less effective at reducing food losses but (if the level is not too high) with more positive externalities on the other criteria.
Comment réduire les pertes après récolte ? Une évaluation théorique d’une politique de soutien versus une politique de régulation L’article analyse deux politiques publiques mises en œuvre pour réduire les pertes alimentaires post-récolte : une politique basée sur une norme logistique minimale (MLS) imposée aux producteurs et une politique basée sur le subventionnement de la logistique des producteurs. Nous proposons un modèle de différenciation spatiale où les producteurs de produits périssables sont géographiquement situés et plus ou moins éloignés d’un marché de gros. Nous évaluons différents effets de ces politiques : effets directs (sur les pertes alimentaires) et effets « collatéraux » (sur les prix et sur l’exclusion des producteurs). Par rapport à la situation sans intervention publique, l’imposition d’un MLS améliore uniquement l’infrastructure des producteurs les plus proches du marché, tandis qu’une subvention publique est plus efficace pour améliorer l’infrastructure des producteurs les plus éloignés du marché. Nous montrons que les autorités publiques peuvent être confrontées à un dilemme : i) choisir un MLS plus efficace pour réduire le risque de perte alimentaire mais avec des effets plus négatifs sur l’inclusion des producteurs et sur le bien-être social ; ii) choisir une politique de subvention moins efficace pour réduire les pertes alimentaires mais (si le niveau n’est pas trop élevé) avec des externalités plus positives sur les autres critères.
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