Brasil
Le présent article part d’une proposition de Giorgio Agamben issue du livre La communauté qui vient, consistant à penser une communauté non appropriable, c’est-à-dire, une communauté pour des individus ontologiquement indéterminés et qui ne pouvant pas être appropriés par les appareils du pouvoir. En ce sens, nous essayons de montrer comment la formation sociale conçue par Agamben peut dialoguer avec l’idée de multitude de Michael Hardt et Antonio Negri. À cette fin, sont exposées les similitudes entre la communauté « qui vient » de Agamben et la multitude. En séquence, nous discutons le rôle individualisant de la loi et de la politique occidentale, comprises comme mécanismes hiérarchiques dont la fonction est précisément d’empêcher l’émergence de la multitude.
This article is based on a proposal by Giorgio Agamben made in the book The coming community, which consists of thinking an inappropriable community, that is, a community for ontologically indeterminate beings who cannot be appropriated by the apparatuses of power. In this sense, we seek to show how the social formation conceived by Agamben can dialogue with Michael Hardt and Antonio Negri’s idea of multitude. To this end, the similarities and differences between the “coming” community and the multitude are exposed. Next, we discuss the individualizing role of Western law and politics, understood as hierarchical mechanisms whose function is precisely to prevent the emergence of the multitude.
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