Cet article souligne l’importance des sources maçonniques pour l’étude des migrations modernes et contemporaines à l’échelle des individus et à l’échelle de la communauté. Il étudie la participation des Grecs à la vie maçonnique marseillaise au XIXe siècle pour montrer qu’elle s’inscrit dans le cadre plus large de l’adhésion des « orientaux » -les migrants originaires du bassin oriental de la Méditerranée- à la Franc-maçonnerie. Si les Philhellènes montrent une réelle capacité à utiliser les réseaux d’assistance, de correspondance et d’amitié maçonniques pour servir la cause nationale, la communauté grecque de Marseille est divisée.
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