De nombreux officiers napoléoniens participent aux mouvements nationaux et libéraux après 1815. Leur enrôlement dans les mouvements de l’aire méditerranéenne (Italie, Espagne, Grèce) passe souvent par des réseaux clandestins. La maçonnerie semble rester une forme de sociabilité parmi les vétérans engagés (Les Enfants de Sparte et d’Athènes en Grèce) mais sa neutralité politique empêche l’ordre de devenir une filière d’engagement. Ceci pousse les officiers vers des rites politisés (Chevaliers du Temple par exemple) et surtout vers les sociétés secrètes. Le rôle de ces dernières est réel (Fédérés en Piémont) mais dépourvu d’unité. Certains essaient d’unir ces sociétés au niveau européen. Buonarroti fait de l’appartenance aux Sublimes Maîtres Parfaits un label de radicalité. Pepe dirige la charbonnerie. Comme Buonarroti, jamais Pepe ne parvient à créer un véritable réseau libéral européen.
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