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Resumen de Ajustement, mondialisation et crise de l'Étar dans le monde arabe

Hakim Ben Hammouda

  • Les conséquences politiques de la crise que traverse le Monde arabe contemporain sur les États, sont analysées au départ du discours contestataire des mouvements intégrités depuis la fin des années 1970. Pour ces derniers, la crise est le résultat logique de l'échec de la voie occidentale de modernitá, empruntée par les élites arabes après les indépendances. La contestation est d'autant plus forte que l'adoption d'une pratique et d'une symbolique de l'État occidental se heurte à des populations culturellement marquées par l'héritage indentitaire islmique. Or, ce dernier se caractérise par une opposition à toute séparation entre le politique et le religieux, le spirituel exigeant la soumission parfaite du temporel.

    L'analyse du discours contestataire des mouvments intégristes est fondé sur trois arguments. Le premier est l'analyse théorique des deux logiques sous-tendant le pouvoir politique (et l'État) qui s'oppsent dans les pays arabes. On peut, dans une perspective culturaliste, les classer selon la fameuse confrontation de Max Weber, en parlant du pouvoir moderne comme relevant du champ rationnel et de l'autre du champ traditionnel. Le choix d'une analyse structurelle des logiques du pouvoir préfère l'opposition établie par Samir Amin entre société capitaliste et sociéte´tributaire, l'aliénation étant dans le premier cas d'ordre éconmique et dans le second de type politique.

    La logique traditionnelle (ou tributaire) du pouvoir politique se caractérise par son caratère patrimonique et personnel de type charismatique dont la légitimation est quasi naturellement religieuse. En contrepartie, chaque individu est tenu à l'allégance qui, dans ce contexte, constitue une obligation religieuse de l'Islam. Cette dernière devient alors la symbolique de l'identité sociale dont la référence dépasse d'ailleurs les différents Etats pour devenir l'identification à la grande nation arabe.

    Le deuxième argument est celui de la genèse du pouvoir occidentalisé et de sa logique. Postcolonial, il est le fruit des luttes anti-coloniales et antimonarchiques menées par de nouvelles élites marchandes traditionnelles en tan que principe organisateur de léconomie. Le modèle de l'institution politique existante est donc une synthèse entre les formes politiques occidentalisées (partis, élection, démocratié dans la gestion) et les formes traditionnelles de l'Etat tributaire. Ainsi, le contròle total de l'économie par le pouvoir est fondé sur un consensus avec les bases, leur bien-être devant être granti par le pouvoir (éducation, soins de santé, assurance d'un emploi, commodités comme la gratuité de l'énergie, de l'eau, etc.) Dans ce modèle, l'Islam n'offre plus la légitimation des structures de pouvoir, mais il reste très présent comme garantie éthique du consensus tributaire.

    Le troisième argument se base sur la désintégration profressive de l'Etat moderne et de la structure du pouvoir. Les économies des pays arabes, fondées sur la rente pétrolière, avaient néligé totalement l'agriculture, voire même l'industrie. D'où leur dépendance vis-à-vis de l'étranger. Par ailleurs, la migration de travailleurs des pays arabes non-pétroliers assurait d'impostants apports de devises. La crise de la rente pétrolièr a donc affecté toutes les économies arabes et par ricochet, les interventions des Etats pour assurer le bien-être de la base sociale. L'aggravation de la situation a porté les pouvoirs politiques à faire recours aux PAS (Preogrammes d'Ajustement Structurel) dont un des effets, comme partout ailleurs, est d'accroîte la pauvreté des couches populaires.

    C'est la prise de conscience de la détérioration de la situation, particulièrement par les élites traditionnelles et religieuses, qui porte ces derniéres à contester la rupture du consensus dans le champ politique et l'abandon du modèle tributaire. Dasn ce contexte, l'Islam apparaît comme la référence légitimatrice des luttes sociales nouvelles.


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