C'est à partir de la VIIe Conférence nationale des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), en 1982, que les profits tirés de la drogue sont devenus un élément de la stratégie du contrôle du territoire et de la prise de la prise du pouvoir de cette guérilla rurale. Cela impliquait non seulement de percevoir un impôt sur les cultures illicites en échange d'une protection fournie aux paysans constituant sa base sociale, mais également de tisser des liens avec les narcotrafiquants. Cette stratégie a eu des effets contrastés : d'une part elle a permis une croissance importante de l'organisation, mais de l'autre a entraîné des conflits très violents avec les trafiquants et leurs alliés, les paramilitaires d'extrême droite. De nerf de la guerre, la drogue en est devenue un de ses enjeux. Elle s'est surtout révélée très dommageable pour l'image des FARC, tant aux yeux de la population colombienne que de la communauté internationale
Ever since the 7th Conference of the Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC) in 1982, the profits obtained from drugs have played an important role in the rural guerrilla movement’s strategy of territorial control and power seizure. This has implied not only taxing illicit crops in exchange for protection to the farmers, the rebels’ social basis, but also maintaining a relationship with drug traffickers. This strategy has had contrasted results : on the one hand it has allowed the FARC to grow significantly ; but on the other hand it has led to extremely violent conflicts with the traffickers and their allies-the far-right paramilitary militias. Illicit drugs, once the sinews of the war in Colombia, thereby became one of its stakes. Drugs also greatly tarnished the image of the FARC with the Colombian population and the international community.
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