Dans le contexte d’une époque où circulent beaucoup de discours médicaux et scientifiques qui invitent à discipliner le sommeil considéré comme corrompu, de nombreux personnages dans l’univers fictif de Balzac refusent de, ou peinent à, dormir. Il est possible, en considérant les points de convergence entre ces deux sortes de discours, d’apprendre sur le sommeil au XIXe siècle en lisant La Comédie humaine. On y observe qu’une démultiplication d’histoires potentielles, naissant d’un endormissement problématique, met en évidence le potentiel narratif du sommeil – réparateur ou perturbé – dans une oeuvre de fiction
Echoing institutional measures communicated through medical discourse and scientific treaties to discipline bad sleeping habits, there are many instances within Balzac’s fictional universe where characters refuse, or struggle, to sleep. By putting these two discourses in conversation, this article demonstrates that there is much to learn about the history and surveillance of sleep in the nineteenth century from the Comédie humaine. By highlighting the many alternate plot structures which stem from sleeping difficulties, this article explores the narrative potential of sleep in a work of fiction
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