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Roman pour la jeune fille, roman de la jeune fille: le roman catholique face à ses paradoxes

  • Autores: Charles Plet
  • Localización: Romantisme: Revue du dix-neuvieme siecle, ISSN 0048-8593, Nº 201, 2023 (Ejemplar dedicado a: Le temps de la jeunesse), págs. 24-37
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The young lady becomes central to the Catholic literary sub-genre of the 1900s: in a period of Republicanism, fear for the disappearance of the Catholic family runs high, and critics and publishers support the production of "catholic novels" designed to please future spouses and mothers, the primary educators of children. This paper focuses on the history and the poetics of the main Catholic orthodox form of the novel on offer to young people of marriageable age: the Catholic love story, from 1880 to 1945. In this sub-genre, energised by the idea of exemplarity, promoting a reactionary ideal of the young woman, originate three "exemplary paradoxes". Doesn’t its fairy tale aesthetics promote the day-dreaming of its readers rather than canalise it ? Doesn’t the continuous reading of love stories lead youth towards areligious or antireligious works? Doesn’t making the pure young girl the norm, and normative, character in Catholic culture simply represent an escape from issues of (masculine) power ?

    • français

      La jeune fille acquiert une place centrale dans le sous-champ littéraire catholique de l’ère 1900 : en un temps républicain où l’on craint la disparition de la famille chrétienne, critiques et éditeurs soutiennent la production de « romans catholiques » susceptibles de plaire aux futures épouses-mères, premières éducatrices de l’enfant. Cet article examine l’histoire et la poétique de la principale forme romanesque catholique orthodoxe proposée aux jeunes personnes en âge de se marier : le roman d’amour catholique, de 1880 à 1945. Promoteur d’un idéal réactionnel de la jeune fille, ce sous-genre mu par l’exemplarité est à l’origine de trois « paradoxes exemplaires » : son esthétique du conte de fées n’exacerbe-t-elle pas la rêverie des lectrices au lieu de la domestiquer ? La lecture suivie de productions amoureuses n’entraîne-t-elle pas la jeunesse vers des lectures a/antireligieuses ? Faire de la jeune fille pure le personnage régnant normé et normatif de la culture catholique, n’est-ce pas se détacher du champ du pouvoir (masculin) ?


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