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L'âge des travailleuses du care : une propriété sociale invisible ?: Enquête sur les nourricières des colonies familiales d'aliéné·es (1892-1992)

    1. [1] Université de Lille
    2. [2] Université Lyon 2
  • Localización: Sociétés contemporaines, ISSN 1150-1944, Nº 129, 2023, págs. 23-52
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • The Age of Care Workers: An Invisible Social Property? The “nourricières” in the Family Colonies for the Insane (1892-1992)
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • español

      The family colonies of Dun-sur-Auron and Ainay-le-Château, created at the turn of the 20th century, were pioneering experiments in home care for the mentally ill. They relied on the care of women, known as “nourricières”, who took in these “residents” in return for a meagre daily allowance. Completely untrained, these women were over 44 years old (median age) when they began this work and 71 when they stopped. How can we explain that the age of these workers, who have no status or salary, has remained constant for a century without ever being a subject of debate for their employers? By analysing the labour pool from which they were recruited, the forms of recognition associated with their tasks and the marginalisation of the oldest among them caused by late professionalisation in the 1990s, we propose to rethink the role of age in the complexity of social relations in a care context.

    • français

      Créées au tournant du xxe siècle, les colonies familiales d’aliéné·es de Dun-sur-Auron et d’Ainay-le-Château constituent une expérience pionnière de prise en charge à domicile de personnes atteintes de maladies mentales. Leur fonctionnement repose sur les soins délivrés par des femmes appelées « nourricières » qui accueillent chez elles ces « pensionnaires » contre une maigre indemnité journalière. Totalement profanes, celles-ci ont plus de 44 ans (âge médian) lorsqu’elles commencent à exercer cette activité et 71 ans lorsqu’elles cessent. Comment expliquer que l’âge de ces travailleuses sans statut ni salaire reste une constante pendant un siècle, sans jamais faire l’objet d’un débat pour leurs employeurs ? En analysant le bassin d’emploi dans lequel elles sont recrutées, les formes de valorisation liées à leurs fonctions et la mise à l’écart des travailleuses âgées provoquée dans les années 1990 par une professionnalisation tardive, nous proposons de revisiter le rôle de l’âge dans la complexité des rapports sociaux en contexte de care.


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