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Resumen de Introduction. Repousser les frontières du travail: propositions pour une autre approche de la vieillesse

Marie Derrien, Mathilde Rossigneuz-Méheust, Martin Sarzier

  • À la fin du XIXe siècle, la contractualisation de l'activité salariée et la mise en place d'un système de retraite ont contribué à figer les seuils de l'âge et du travail dans les sociétés occidentales, en faisant en apparence coïncider l'entrée dans la vieillesse et le retrait du monde du travail. Puis, au XXe siècle, la construction sociale de la vieillesse s'est articulée avec le déploiement d'une protection sociale inachevée (du moins jusqu'aux années 1960), une vaste réflexion sur la gestion du « capital humain » au travail (Feller, 1997, p. 523-527) et la reconnaissance du droit à la retraite. La société française, industrielle et républicaine, a alors réalisé le projet révolutionnaire de verser une dette sacrée aux vieux et vieilles travailleurs·ses (Renard, 1992), mais tout en les mettant en marge (Rossigneux-Méheust, 2018). C'est probablement en large partie pour cette raison que les personnes considérées comme « âgées », comptant parmi la population « inactive » (Charles, 2017), ont été souvent exclues des travaux des historien·nes et des sociologues spécialistes du travail. Un simple pas de côté hors de l'espace européen (Jaussaud et Martine, 2017 ; Papail, 2010) ou vers le passé (Feller, 2017 ; Rossigneux-Méheust, 2018 ; Richelle, 2019) permet pourtant de questionner cette association entre vieillesse et oisiveté. Les enquêtes sociologiques consacrées au passage à la retraite, analysant ce qui se joue dans la transition entre le travail et le retrait de la vie économique, soulignent en outre l'importance de ne pas rigidifier cette frontière (Caradec, 2015)…


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