La Tercera Guerra Macedónica supuso un paso más en el desarrollo del imperium Romanum y puso de manifiesto el fuerte enredo entre Grecia y Roma. En el caso de la Liga Aquea se ha argumentado recientemente que el año 168 a. C. marcó un punto de inflexión en la producción monetaria de la liga. Se ha postulado que la liga dejó de acuñar plata y produjo bronce sólo después de la guerra. Esto significaría que la intervención romana en los asuntos griegos influyó en la liga mucho más de lo que se pensaba. Se argumentará aquí que las pruebas de esta interpretación son escasas y que los hallazgos de los tesoros apoyan más bien la opinión anterior de que no toda la plata de la liga se produjo antes del 168 a. C.
The Third Macedonian War marked a further step in the development of the imperiumRomanum and exposed the strong entanglement between Greece and Rome. In the case of the Achaean League it has recently been argued that 168 BC marked a watershed for the league’s monetary production. It has been posited that the league stopped minting silver and produced bronze only in the aftermath of the war. This would mean that the Roman involvement in Greek affairs had a much bigger influence on the league than has been previously thought. It will be argued here that the evidence for this interpretation is thin and that hoard finds rather support the former view that not all of the league’s silver was produced before 168 BC
La troisième guerre de Macédoine a marqué une nouvelle étape dans le développement de l’imperium Romanum et a mis en évidence la forte imbrication qui existait entre la Grèce et Rome. Dans le cas de la Confédération achéenne, il a été récemment avancé que l’année 168 avant J.-C. aurait un tournant dans la production monétaire de la Confédération. La Confédération n’aurait cessé de frapper de l’argent pour produire du bronze qu’aux lendemains de la guerre. Cela signifierait que l’implication romaine dans les affaires grecques aurait eu une influence beaucoup plus grande sur la ligue qu’on ne le pensait jusqu’à présent. Nous ferons valoir ici que les preuves qui soutiennent cette interprétation sont minces et que les découvertes des trésors confirment plutôt l’opinion antérieure selon laquelle la totalité de l’argent de la ligue n’aurait pas été produite avant 168 avant J.-C.
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