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Resumen de A Little Give and Take: What Garneau’s Paintings Give When They Take, and Other Stories From Future Past

Daria Sleiman

  • français

    Cet article examine les possibilités reliées à la conciliation, tant celles qui sont fermées que celles qui pourraient être ouvertes, par l’entremise de deux tableaux de David Garneau, artiste métis contemporain : Aboriginal Curatorial Collective Meeting et Aboriginal Advisory Circle Meeting. Je soutiens que son exclusion explicite et évidente des settlers et du regard colonial dans ses tableaux est aussi, en même temps et en réalité, une forme d’invitation à autre chose. Pour ce faire, j’explore d’abord rapidement comment les penseurs ont problématisé la reconnaissance que les settlers ont des connaissances, des façons de savoir et de l’art autochtones. Puis, je pose la question de ce que devraient être les limites normatives de l’accès des settlers aux connaissances et aux espaces autochtones à l’aide des œuvres écrites de Garneau sur ces tableaux. Je crée ensuite un dialogue entre les voix de plusieurs chercheurs autour de la question sur la raison pour laquelle certains espaces devraient demeurer exclusifs, parfois ou toujours, aux peuples autochtones. Finalement, je conclus en expliquant comment l’existence de ces espaces — et la communication de leur existence — est une étape nécessaire et autrement impossible du processus de conciliation. En effet, je propose dans cet article que vivre et confronter nos propres limites à la compréhension, en tant que settlers, est un don; qu’en créant et partageant ses tableaux avec les settlers, Garneau nous dévoile l’exclusion des settlers des espaces autochtones et nous invite dans de nouveaux espaces imaginaires de conciliation — des espaces qui sont réellement possibles, car ils ne sont pas basés sur un système colonial continu de distribution du pouvoir. Au contraire, ils sont basés sur l’incertitude, une condition de relation continue et active.

  • English

    This article examines the possibilities related to conciliation that are closed, and those that might be opened, through Métis contemporary visual artist David Garneau’s paintings, Aboriginal Curatorial Collective Meeting and Aboriginal Advisory Circle Meeting. I argue that Garneau’s explicit and manifest exclusion of settlers and the colonial gaze on his paintings is also, at the same time and in actuality, a form of invitation into something else. To do this, I first briefly explore how thinkers have problematized settlers’ recognition of Indigenous knowledge, ways of knowing, and art. I then pose the question of what ought to be the normative limits around settlers’ access to Indigenous knowledge and spaces, using Garneau’s own written work about his paintings. I then bring several scholars into conversation around why certain spaces should remain exclusive, some or all of the time, to Indigenous peoples. Finally, I conclude by explaining how the existence of these spaces—and the communication of their existence—is a necessary and otherwise impossible step in the conciliation process. Indeed, I propose in this paper that to experience and confront our own limits to comprehension, as settlers, is a gift; that by creating and sharing his paintings with settlers, Garneau simultaneously reveals settlers’ exclusion from Indigenous spaces to ourselves and invites us into new imaginary spaces of conciliation—ones that are actually possible, because not predicated on an ongoing colonial system of power distribution, but instead on uncertainty, a condition of continued and active relatedness.


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