Oliveira Martins e o Fontismo

• Miriam Halpern Pereira ^[1]
  1. [1] CEHCP/ISCTE
• Localización: Ler história, ISSN-e 2183-7791, ISSN 0870-6182, Nº. 34, 1998, págs. 17-31
• Idioma: portugués
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• Resumen
  • English

    Contribute to a better understanding of the economic thought of Oliveira Martins is the main aim of this analysis of his position towards the «fontismo». It can not be regarded as separate from his political ideas and his philosophical choices. Economic analysis, from O. Martins's viewpont, could not be understood disconnected from other social sciences: the contribution of Law, Political Science, History, Sociology, and Psychology was fundamental.

    His analytical and historical writings, as well as those related to his political intervention, are in the centre of this article. But, the strong unity of his thought made it necessary to point out their relation with his theorethical texts.

    The unity of his thought did not mean absence of evolution. Starting from an initial agrarian emphasis, he later came to understand the new role of industry. The changes of the: agricultural structure, he fought for, became more moderate but more diversified. The role he confered to the State, specially in the social area, helps to understand how he separated from the republicans, then ultra-liberal, and approached the monarchy in the 80's. A choice that did not prevent the deception that characterised his last years.

  • français

    Mieux comprendre la pensée économique de Oliveira Martins par Ie biais de son analyse critique de la politique économique du «fontismo» est l' objectif principal de cet article. Elle est inséparable de ses conceptions politiques et de ses choix idéologiques. L'économie ne pouvait pas, selon O.Martins, être compris en dehors d'un cadre interdisciplinaire: l' apport du Droit, de la science politique, de l'Histoire, de la sociologie et de la psychologie était essentiel.

    Les textes analytiques et historiques, ainsi que ceux issus de son intervention politique seront privilégiés ici. Mais le caractére unitaire de sa pensée a rendu nécessaire leur liaison à des textes de nature théorique.

    Unitaire mais pas immuable, sa pensée ne fut pas sans évolution. La préference agrariste fut suivit par une phase industrialiste. Par contre, ses propos de changements de la structure agraire devinrent plus moderés. Le rôle attribué à I'État, nomément dans le domaine sociale, contribue à expliquer son éloignement du courant républicain, devenu ultra-libérale, et son rapprochement de la monarchie au cours des années 1880. Rapprochement que n' empecha pas la déception de ses dérniêres années.