Resumen de O direito naturai e diderot: Alguns problemas do pensamento social na segunda metade do século das luzes
- English
The Author recalls that, during the eighteenth century, natural law provided the social «Sciences» with a conceptual body which guided research. However it was, first of all, necessary to adapt the XVII Century law to its new rôle in the XVIII Century. Thus, some French «philosophers» criticized the «old» natural law from a sociological point of view (save a few exceptions the private interests of the monarchs would have passed as universal), and also from a theoretical standpoint (the innate moral values favoured this misconception regarding universality). Rousseau (1755) and Mably (1758) propose the replacement, within natural law, of innatism by sensualism, thus permitting the tracing of the genesis of concepts.
They, however, permit the subsistence of individualism which, conceiving the individual as lacking biological history and prior to society, is a source of new theoretical difficulties. Diderot (1775) criticises individualism. He opposes to the individual his concept of the human species in a perpetual biological and cultural evolution. In this way he outlines a notion of an evolving natural law, a notion which has not been maintained (it too has its weak points).
Thus, sensualist natural law was given the role of stimulating the development of social «sciences». Physiocracy shows, therefore, that beyond a certain level of accumulation of positive knowledge, natural law becomes an impediment to the ulterior development of the social sciences.
- français
L'auteur rapelle que Ie droit naturel a pourvu au xvme siecle les «sciences» sociales d'un corpus conceptuel qui a servi à orienter les recherchesconcretes. Mais il a faliu auparavant adapter Ie d.n. du XVIIe siecle à ses nouvelles fonctions. L'auteur suit la critique sociologique à laquelle ce d.n. fut soumis (ii aurait fait passer, à peu d'exceptions pres, les intérêts particuliers des monarques pour universels) ainsi que sa critique théorique (l'innéísme, aux valeurs morales sans. génese, aurait facilité cette faute à I'endroit de I'universalité). Rousseau (1755), Mably (1758) proposent de remplacer au sein du d.n. I'innéisme para Ie sensualisme permettant de suivre la genese des concepts, mais ce faisant iis laissent subsister I'individualisme qui, conveyant I'individu sans histoire biologique et antérieur à la société, est source de nouvelles dificultés théoriqueso Diderot (1755) critique alors I'individualisme. À I'individu il oppose sa conception d'espece humaine en perpétuelle évolution biologico-culturelle. Il esquisse ainsi la notion d'un d.n.en évolution, notion que les contemporains n'ont pas retenue (elle a aussi de nombreux points faibles). C'est done au d. n. sensualiste qui fut imparti Ie rôle de stimuler Ie développement des «sciences» sociales. La Physiocratie montre pourtant qu'à partir d'un certain seuil d'accumulation de connaissances positives, Ie d.n. devient un frein au dévelopement ultérieur des sciences sociales.
