Les études tunisiennes de Georges Marçais: A propos de sa correspondance avec Louis Poinssot.

• Clara Ilham Álvarez Dopico ^[1]
  1. [1] Universidad Complutense de Madrid

     Universidad Complutense de Madrid

     Madrid, España

     
• Localización: Hesperis Tamuda, ISSN 0018-1005, Nº. 57, 2, 2022, págs. 375-400
• Idioma: francés
• Títulos paralelos:
  • The Tunisian Studies from Georges Marçais: His Correspondence with Louis Poinssot
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• Resumen
  • English

    In December 1921, Georges Marçais (1876-1962), by then Professor of Islamic Archeology at the Algiers Faculty, undertook the first explorations in the Kairouan surroundings that would, in the following years, lead to new archaeological campaigns in different Tunisian sites as well as monographic studies about the medieval Ifriqiya. The correspondence he exchanged on this regard with the archaeologist Louis Poinssot (1879-1967), Director of the Protectorate Service of Antiquities and Fine Arts, throws some light on the specific circumstances of Marçais work in Tunisia. Based on an ensemble of 90 letters from Marçais, preserved at the “Poinssot” collection from the INHA library, these historiography notes specify our knowledge of the work of Georges Marçais about Tunisia

  • français

    En décembre 1921, Georges Marçais (1876-1962), déjà titulaire de la chaire d’archéologie musulmane de la Faculté des Lettres d’Alger, entreprend ses premiers sondages aux alentours de la ville de Kairouan qui conduiraient, dans les années suivantes, à des chantiers de fouilles sur plusieurs sites tunisiens et à des études monographiques sur l’Ifriqiya médiévale. La correspondance qu’il entretient à ce propos avec l’archéologue Louis Poinssot (1879-1967), qui venait d’être nommé directeur du Service des Antiquités et des Arts du Protectorat, nous renseigne sur les circonstances précises des travaux de Marçais en Tunisie. À partir d’un ensemble de quatre-vingt-dix lettres de la main de Marçais, conservées aujourd’hui dans le fonds “Poinssot” de la bibliothèque de l’INHA, ces notes d’historiographie affinent notre connaissance de l’oeuvre de Georges Marçais sur la Tunisie