The main claim to fame of the monument known as the “Libyco-Punic Mausoleum of Dougga” or the “Mausoleum of Atban” is that it was the site of the bilingual inscription that enabled Ferdinand de Saulcy to decipher the easternmost variant of the Libyco-berber alphabet in 1843. But it was also the cause of many tribulations for it. The building that can be admired today was almost completely destroyed in 1842 by the English consul Thomas Reade, who wanted to appropriate the inscription. The archaeologist Louis Poinssot restored it in three campaigns from 1908 to 1910, and there is reason to believe that its present form is roughly the same as it was before its destruction. But he did not know where the inscription was affixed before it was taken away, and was also uncertain about the conformation of the inner chambers of the monument. Documents unearthed in 1959 by his son Claude partially cleared up their uncertainties, but other documents, of which the Poinssot father and son knew only poor versions, would have been of even greater help. The history of this restoration will be retraced here, focusing on these documents which, if the restorer had known about them, would perhaps have given a different course to his work; we will also briefly mention the celebration of which the restored monument is now the subject in Tunisia.
Le principal titre de gloire du monument connu comme le “mausolée libycopunique de Dougga” ou le “mausolée d’Atban” est d’avoir été le support de l’inscription bilingue qui a permis à Ferdinand de Saulcy de déchiffrer en 1843 la variante la plus orientale de l’alphabet libyque. Mais ce fut aussi pour lui la cause de bien des tribulations. Car la bâtisse qu’on peut admirer aujourd’hui a été presque totalement détruite en 1842 par le consul anglais Thomas Reade, désireux de s’approprier l’inscription. L’archéologue Louis Poinssot l’a restauré lors de trois campagnes de travaux, de 1908 à 1910, et on a des raisons de penser que sa forme actuelle est en gros celle qu’il avait avant sa destruction. Mais il ne savait pas où l’inscription était apposée avant d’avoir été emportée, et était également dans l’incertitude sur la conformation des chambres intérieures du monument. Des documents exhumés en 1959 par son fils Claude ont partiellement levé leurs incertitudes, mais d’autres documents, dont les Poinssot père et fils ne connaissaient que des versions médiocres, leur auraient été d’un meilleur secours encore. On retracera ici l’histoire de cette restauration en s’attardant sur ces documents qui, si le restaurateur les avait connus, auraient peut-être donné un autre cours à son travail; On évoquera aussi, brièvement, la célébration dont le monument restauré est aujourd’hui l’objet en Tunisie
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados