Marruecos
Through a rich documentation, which still remains in part almost untapped, we hope to retrace the history of the relations maintained between the French and Spanish archaeologists during the period of the Protectorate. If the books and articles published, written in both languages, are very useful in this regard, the documents kept in the Archives (scattered between different cities: Tetouan, Aix-en-Provence, Algeciras) are even more precious. They allow us to discover the underside and details of several files belonging to the theme of our research. We note first that the context and political issues were very influential in the progress of these reports: the relations of archaeologists progress from one state of rivalry to another of cooperation just after the partition and “pacification” of Morocco. However, we can say that despite a clear improvement, each of the two parties worked according to different methods and techniques, keeping their distance and a certain distrust of the other until a date very close to the Independence. It is mainly thanks to Mr. Tarradell, who introduced modern archaeology to northern Morocco, that French archaeologists were able to approach northern Moroccan sites again and that the collaboration was able to continue for a few years thereafter.
A travers une riche documentation, qui reste encore en partie presque inexploitée, nous espérons retracer l’histoire des rapports entretenus entre les archéologues français et espagnols qui se partageaient le territoire marocain au cours de la période du Protectorat. Si les ouvrages et les articles publiés, écrits dans les deux langues, sont très utiles à cet égard, les documents conservés dans les Archives (dispersées entre différentes villes: Tétouan, Aix-en-Provence, Algésiras) sont encore plus précieux. Ils nous permettent de découvrir les dessous et les détails de plusieurs dossiers appartenant au thème de notre recherche. Nous constatons d’abord que le contexte et les enjeux politiques furent très influents dans le progrès de ces rapports: les relations des archéologues progressent d’un état de rivalité à un autre de coopération juste après le partage et la “pacification” du Maroc. Pourtant, on peut dire que malgré une nette amélioration, chacune des deux parties travaillait selon des méthodes et des techniques différentes en gardant ses distances et une certaine méfiance à l’égard de l’autre jusqu’à une date très proche de l’Indépendance. C’est essentiellement grâce à M. Tarradell, qui a introduit l’archéologie moderne au nord du Maroc, que les archéologues français ont pu s’approcher de nouveau des sites marocains septentrionaux et que la collaboration a pu se poursuivre quelques années par la suite.
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