Cet article s’intéresse à l’usage de deux résidences parisiennes pour étudiantes, le Foyer international des étudiantes et Reid Hall, prises comme des instances de formation à la « compréhension internationale ». Il met en regard la création et le développement des deux foyers avec les engagements associatifs des fondatrices, qui s’insèrent dans les réseaux internationaux féminins, pacifistes et éducatifs de la première moitié du xxe siècle. L’analyse de l’imbrication des réseaux associatifs permet d’éclairer les projets d’éducation interculturelle qui sont mis en place dans les résidences, et qui entendent former de futures militantes pacifistes.
This article examines the use of two women’s student hostels located in Paris (the Foyer international des étudiantes and Reid Hall), as institutions dedicated to “international comprehension” in the early 20th century. It analyses the community engagement of the founders, at the crossroads between women’s international movements and pacifist and educational networks. It sheds light on the intercultural education project that was implemented in the residences, for the purpose of training women students as future peace activists.
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