En s’interrogeant sur ce qui a commencé de changer dans la réflexion et les pratiques en didactique de l’écriture depuis la prise en compte de la critique génétique au début des années quatre-vingt, l’auteur dégage un bilan en trois points :
La critique génétique propose un ancrage théorique et une méthode d'analyse des activités d'écriture.
La critique génétique permet de (se) représenter toute écriture comme un travail et une recherche.
La critique génétique place le sujet scripteur au centre de sa production.
L'observation des brouillons et copies permet de tracer les marques d'une démarche personnelle : mise au jour de procédures individuelles, idiosyncrasies et rituels particuliers (tendance à la suppression / à la refonte / à l'ajout...), activités épilinguistiques et métalinguistiques, intensité de l'auto-réflexion, voire du plaisir du texte n'apparaissent plus seulement estimables et didactisables selon la qualité du produit final.
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