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Resumen de A Topography of Dots: New Perspectives on the History and Legend of the Forty Thieves

Kim Shaw, Hamish Maxwell Stewart, Kristyn Harman

  • Des récits d’organisations criminelles appelées les « Quarante Voleurs » ont été relevés dans la Grande-Bretagne du XIXe siècle. Si le profil des membres présumés diffère, les descriptions les plus courantes font référence à des bandes de jeunes commettant des actes de vol dans des espaces publics et lors d’événements communautaires. Dans ces récits, on trouve des références répétées à des marques tatouées censées identifier les membres du gang. Il s’agit d'une série de points dont le nombre varie de cinq à neuf, souvent dissimulés entre le pouce et l'index. Si ces récits ont stimulé l’imagination du public britannique et continuent de contribuer à la légende des quarante voleurs, ils n’ont fait l’objet que de peu de recherches. Cette étude propose une analyse des descriptions physiques enregistrées de plus de 40 000 condamnés transportés en Terre de Van Diemen (île de Tasmanie) entre les années 1816 et 1853. En se concentrant sur ceux qui avaient des tatouages à motifs de points, il a été constaté que les condamnés marqués de cinq et sept points diffèrent des autres de deux façons significatives. Premièrement, ils sont plus susceptibles d'avoir un casier judiciaire et deuxièmement, ils sont considérablement plus jeunes. Nous avons également enregistré des différences régionales pour les sujets nés en Grande-Bretagne. Même si ces résultats confirment que ces marques peuvent indiquer l’appartenance à des bandes criminelles juvéniles, nous concluons que leur omniprésence, leur expansion géographique, à la fois en Grande-Bretagne et au-delà, impliquent que les Quarante Voleurs n’ont jamais existé en tant qu’organisation criminelle distincte.


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