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Quelques valeurs énonciatives du futur I en ancien et moyen français

  • Autores: Evelyne Oppermann Marsaux, Gabriella Parussa
  • Localización: Linx, ISSN 0246-8743, Nº 77, 2018
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      This paper analyses two different uses of the future tense for which it cannot be interpreted in terms of ulteriority in reference to speech time. The first use consists of future forms that could be called “dialogical”, among which we differenciate the historical future and the future used in reported speech and free indirect speech. One of the questions which arises is how to identify the reference time in relation to which the ulteriority expressed by the future must be considered. The second type of use includes future forms that have a modal value: the epistemic futur called ‘conjectural’ and the future used in interrogative sentences, which reflects the speaker’s hesitation or doubt about the unfolding of the process expressed by the verb. The present study is based on a corpus of Old and Middle French, which comprises 12th-century narrative texts in verse and 15th-century narrative texts (in prose) and dramatic texts (in verse). It highlights how early the dialogical and conjectural uses of the future in French, as well as the specific constraints that characterise them. Moreover, this study emphasises the importance of the modal meaning of the synthetic future throughout the Middle Ages, which can be explained by the modal interpretation of the latin periphrasis from which it derives.

    • français

      Cet article est consacré à deux types d’emplois du futur dans lesquels ce temps verbal ne peut s’interpréter en termes d’ultériorité par rapport au moment d’énonciation. Le premier est représenté par des futurs que nous pouvons appeler dialogiques, à l’intérieur desquels nous distinguons le futur historique et le futur employé en discours indirect et indirect libre. Se pose alors, entre autres, la question du moment d’énonciation par rapport auquel l’ultériorité exprimée par le futur doit être envisagée. Le deuxième type d’emplois concerne des futurs qui ont en premier lieu une valeur modale : le futur épistémique, dit ‘de conjecture’, et le futur employé dans l’interrogation, qui traduit une hésitation du locuteur, un doute sur la réalisation du procès au moment même de l’énonciation. L’étude s’appuie sur un corpus d’ancien et de moyen français, composé de textes narratifs en vers du 12e siècle et de textes narratifs (en prose) et dramatiques (en vers) du 15e siècle. Elle met en évidence la précocité des emplois dialogique et conjectural du futur en français ainsi que les contraintes d’emplois propres à ces futurs, et souligne par ailleurs l’importance du sémantisme modal du futur synthétique pendant l’ensemble de la période médiévale, ce qui peut s’expliquer par la valeur modale initiale de la périphrase latine dont il est issu.


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