La langue catalane est confrontée, sur son propre territoire, à la concurrence du castillan. Ses défenseurs, tout particulièrement les écrivains, ont longtemps lutté pour préserver une langue écrite à la fois viable et « authentique », c'està-dire sans influences du castillan. Mais cette préoccupation d’authenticité s’oppose au principe de vraisemblance dans certains genres, comme le roman policier où il peut être nécessaire, ou simplement utile, d’employer la langue parlée informelle. Or celle-ci est de plus en plus parsemée de castillanismes, tant dans le lexique que dans la syntaxe. Le but de cette étude est de mettre en évidence les problèmes rencontrés par les écrivains et les procédés employés pour résoudre, contourner ou assumer ces contradictions.
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