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Centralisme portalien, concepts schmittiens et carences de légitimité de la Constitution chilienne de 1980

    1. [1] Universidad Arturo Prat
  • Localización: Amérique latine histoire et mémoire: Les Cahiers ALHIM, ISSN-e 1777-5175, Nº. 16, 2008 (Ejemplar dedicado a: Etat et Nation II (20e siècle) / Enrique Fernández Domingo (dir.))
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • English

      In Chile, ever since democracy returned after the dictatorship (1973-1990), the governments of the new democratic regime have had two priorities : first, to bring back the country on the international scene; second, to modernize the country’s institutions. While the first goal has been reached, everything remains yet to be done concerning the fulfillment of the second. What are the reasons for this? The article heraafter tries to answer this question by analysing and examining the so-called Chilean «model». In order to do this, we shall take a close look at what constitutes the origins and the basis of Chilean Institutions, i.e. centralism. We will try to draw the picture of centralism (foundations, evolution, consequences) and will call it «Schmittian», thus establishing a parallel between the German theoretical movement and pragmatism as embodied in Chile by Diego Portales. This movement had a considerable influence on the current Constitution, which was drawn up by the military regim in 1980. The Constitution - on which the country’s Institutions are based- is therefore to be questioned in terms of its legitimity.

    • français

      Au Chili, depuis le retour de la démocratie qui succédait à la période dictatoriale (1973 – 1990), les gouvernements du nouveau régime démocratique se sont donné deux priorités, réinsérer internationalement le pays et moderniser les institutions. Ces objectifs n’ont été que partiellement obtenus ou plutôt ils n’ont été obtenu que sur le plan de l’économie internationale et en aucun cas en ce qui concerne la modernisation de l’appareil institutionnel. Quels peuvent être les raisons de ce phénomène ? L’article que nous vous proposons tente de répondre à cette question en analysant et en questionnant les ressorts du supposé « modèle chilien ». Pour cela, il est nécessaire de remonter à la naissance du paradigme institutionnel chilien par excellence, à savoir le centraliste. Un portrait de l’origine, de l’évolution et de l’empreinte de ce dernier sera alors dressé, et nous qualifierons ce processus centralisateur de « schmittien », établissant un parallèle entre le courant théorique d’origine allemande avec le pragmatisme de la figure centrale historique chilienne, D. Portales. Ce courant exercera une réelle influence sur la Constitution actuelle rédigée par la régime militaire en 1980, et cet état de fait implique selon nous de sérieuses conséquences en ce qui concerne la légitimité de ladite Constitution, qui régit toujours les institutions du pays.


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