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La prison Camusienne dans L'étranger: un donjon de terreur ou un ennui

    1. [1] L’Université Clark Atlanta
  • Localización: Analecta malacitana: Revista de la Sección de Filología de la Facultad de Filosofía y Letras, ISSN 0211-934X, Vol. 43, Nº 0, 2022, págs. 9-35
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Imprisonment is meant to be a punishment, a torture if you will, but not a place of detention where the prisoner is indifferent to his fate. However, we see in the Stranger by Albert Camus characters who find themselves, or will find themselves in situations of captivity, but who face them with honesty or indifference. They are called anti-prisoners —beings who reverse the effect of penal psychology. Instead of suffering from the experience, they triumph over it and end up freeing themselves in their own way. If we observe penal psychology over the centuries, we will see that these characters reflect a true segment of the prison population by their unusual reaction.Meursault’s mother spent the last years of her life in an old people’s home where she was happy, or at least satisfied. Salamano’s spaniel escapes to end his ordeal. In doing so, he destroys the joy of punishing that Salamano exerted. Meursault himself ends up completely flouting both his lawyer and the investigating judge as well as the prosecutor by refusing to play the legal game, to fight to save his life in a dishonest way.These three characters are not prisoners, but anti-prisoners. They escape from their jailer and destroy the psychology of the punishment process. Camus has created beings that may seem unlikely, but which signal the strength of the rebels who maintain their self esteem.

    • français

      L’Emprisonnement est censé être une punition, un supplice, si vous voulez, mais pas un lieu de détention où le détenu est indifférent à son sort. Pourtant, on voit dans L’Étranger d’Albert Camus des personnages qui se trouvent, ou vont se trouver dans des situations de captivité, mais qui y font face avec honnêteté ou indifférence. On les appelle des anti-prisonniers —des êtres qui renverse l’effet de la psychologie pénale. Au lieu d’en souffrir, ils triomphent sur l’expérience et finissent par se libérer à leur façon. Si l’on observe la psychologie pénale au cours des siècles, on verra que ces personnages reflètent une vraie tranche de la population prisonnière par leur réaction insolite.La mère de Meursault passe les dernières années de sa vie dans un asile de vieillards où elle est contente, ou au moins satisfaite. L’épagneul de Salamano s’évade pour mettre fin à son supplice. Ce faisant, il détruit la joie de punir qu’exerçait Salamano. Meursault, lui-même, finit par complètement bafouer et son avocat et le juge d’instruction aussi bien que le procureur en refusant de jouer le jeu judiciaire, de lutter d’une façon malhonnête pour sauver sa vie. Ces trois personnages ne sont pas des prisonniers, mais des anti-prisonniers. Ils s’échappent de leur geôlier et détruisent la psychologie du processus de punir. Camus a créé des êtres qui peuvent sembler invraisemblables, mais qui signalent la force du révolté qui maintient son amour propre.


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